• VIES A L’OMBRE

  • de Giovanni LENTINI

    Pour son troisième roman, Giovanni Lentini revient à Seraing, cette banlieue liégeoise de son enfance.
    Une impasse, ruelle étroite et sombre, « réservée aux pauvres, aux étrangers, aux rejetés, aux abîmés de la vie, aux délaissés, aux déclassés. » C’est là que naît Giuseppe : Pino pour ses parents venus de Sicile en 1946, Jojo pour les copains de l’école. C’est là qu’il va vivre toute son enfance, et si le soleil n’y fait que de furtives apparitions, sa ruelle se colorie d’une vie chaleureuse, espiègle et bigarrée.
    À l’écart de la rue Molinay, la grande rue commerçante, symbole de la société de consommation naissante, la ruelle est elle-même le microcosme d’une société humble mais pas misérable, dure parfois, solidaire toujours. Un petit peuple, fier et debout.

    Giovanni Lentini aime ses personnages, et les fait aimer au lecteur. A travers eux, c’est une époque essentielle de l’histoire contemporaine qu’il met en scène : celle qui voit la naissance des « Trente glorieuses », mais celle aussi de la grande grève de l’hiver 60-61. Une époque qui voit basculer un monde attaché à ses traditions vers une modernité qui va tout bousculer.
    C’est de là que vient notre monde d’aujourd’hui, et ces « Vies à l’ombre » nous l’éclairent d’un point de vue inattendu.

    Giovanni Lentini est né en 1951 à Seraing. Sociologue. Ex-journaliste. Réalisateur, notamment du documentaire TV 1946-1956 : les années de l’espoir. Auteur d’un essai L’abécédaire de l’égalité, aux éditions Luc Pire et de deux romans Francesco et François et J’irai plus loin, tous deux aux éditions du Cerisier.

    Faits et Gestes
    Mars 2019, 152 p., 12 €
    978-2-87267-215-8

    Vies à l’ombre, le nouveau roman de Giovanni Lentini - RTC Télé Liège
    Un Eté la Page : la sélection de la librairie Long Courrier - RTC Télé Liège
  • ÇA VA D’ALLER… Y A PAS D’AVANCE

  • GIROLAMO SANTOCONO

    Santocono est un raconteur d’histoires, c’est lui-même qui le dit. Et voilà qu’il nous en livre un plein panier !
    Bien sûr, on y retrouve son Italie natale, et cette Région du Centre où est quasi toute sa vie. Mais il nous fait voyager bien au-delà. Dans l’espace et le temps, le passé ou l’avenir.
    Avec une truculence joviale ou une tendresse malicieuse, à partir de réalités quotidiennes et banales, ou de trajets de vie hors du commun, il fait décoller ses récits dans une autre dimension.
    Et avec une langue qui fait la nique aux académismes asséchés, il plante ses personnages de chair et de verve dans un décor qui nous est à la fois familier et riche de sens inattendus.
    Des histoires savoureuses, jamais futiles ni moralisatrices, et pourtant Santocono y touche souvent à l’essentiel, sans jamais la ramener.

    Né en Sicile en 1950, arrivé en Belgique en 1953. Une enfance heureuse dans les baraquements et une adolescence heureuse à Morlanwelz. Licencié en sociologie, ex-animateur/directeur du Centre culturel de Chapelle-lez-Herlaimont, il a de nombreuses expériences tant en théâtre qu’en musique et cinéma. Il est l’auteur de deux romans Rue des Italiens et Dinddra, tous deux édités aux Éditions du Cerisier.

    GRIOTTES
    Octobre 2018, 256 p., 14 €
    9782872672134

  • LES MEILLEURS MORCEAUX DU MAMMOUTH

  • de Charles MANIAN

    Des élus locaux pas très nets, des policiers aux méthodes discutables, on en trouve dans bien des villes. Comme l’auteur l’affirme, toute ressemblance, etc, etc… serait pure coïncidence.
    Et comme dans bien des villes, certains quartiers sont moins fréquentables que d’autres, avec leur jeunes trop basanés pour ne pas être suspects, leurs marginaux « de souche », tout un « petit peuple » difficilement contrôlable. Et parfois explosif. Quand il explose, on appelle cela une émeute.
    De compromis en magouilles des uns, confrontés à la débrouille des autres, Manian nous entraîne dans un scénario délirant porté par un humour subversif et corrosif.
    Hormis le dénouement, où l’horreur replonge dans la pire des réalités. Mais toute ressemblance….

    CERISIER NOIR
    mai 2018 - 160 p. - 12 €
    9782872672110

    [http://bit.ly/2tXqHuh]

  • MILLE ET UNE BOÎTES

  • de Bruno MANSTER

    Bruno Manster est un savant, un scientifique, un philosophe.
    Il se réclame aussi bien du Docteur Faustroll que d’Albert Einstein, de Montaigne et Pascal que du Capitaine Haddock et de l’Oncle Tom.
    Dans son essai néo-pataphysique, il démontre avec brio comment notre univers est constitué de boîtes multiples, de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
    De la boîte de Pandore à celle du mouton de Saint-Exupéry, il dessine une fresque de la condition humaine où la réflexion la plus profondément sérieuse rejoint les sphères les plus élevées d’un délire rigolard.

    GRIOTTES
    Mai 2018, 160 p., 12 €
    9782872672127

  • L’OURAGAN A FRAPPE NYUNDO

  • Récit de Félicité Lyamukuru, rescapée du génocide des Tutsis
    Ecrit par Nathalie Caprioli

    De sa jeunesse insouciante et joyeuse jusqu’au génocide en 1994, en poursuivant avec une vie à construire à Bruxelles, le récit de Félicité nous touche par les questions qui, au-delà de l’horreur, restent en suspens.
    Comment rendre justice ? Comment en finir avec le négationnisme ? Comment transmettre cette histoire à ses quatre enfants ?

    Le besoin de savoir, de comprendre devient obsédant. Les réponses à mes questions, je ne les trouverai pas dans les livres, pas toutes en tous cas. Ce que je cherche ? Je veux combler les trous de mémoire, corriger les distorsions, réunir les versions aussi bien de rescapés que de tueurs. J’ignore si ce droit m’est donné, mais je le prends ! À défaut de rite funéraire pour ma famille, j’invente le mien  : un rite à la recherche de la vérité. […] Ce projet s’est concrétisé en avril 2015. Je me suis donc rendue deux semaines au Rwanda, accompagnée de Nathalie, lancée avec moi dans un voyage mémoriel. Vingt et un ans après les faits. J’ai trente-sept ans.

    QUOTIDIENNES - 2018 -14,50 € - 9782872672097 - 125 X 20 - 296 p.

  • DES MOTS QUI PUENT

  • OLIVIER STARQUIT

    La plupart des termes repris dans ce recueil ont fait l’objet d’une chronique intitulée « le mot qui pue » dans Tribune, organe syndical de la Centrale générale des services publics, entre juillet 2013 et mai 2016.
    Les mots importent. Dans la vie politique et syndicale, le choix des mots n’est jamais anodin. En effet, le langage n’est pas un simple outil qui reflète le réel, mais il crée également du réel en orientant les comportements et la pensée. Et vivre dans l’omission de cette évidence peut faire des ravages. Les mots portent, emportent avec eux une vision du monde, une logique politique, des signes de démarcation. Les mots classent, trient, délimitent et les fondés de langage du capital n’ont eu de cesse de décréter quels étaient les mots usés et les mots obsolètes.
    Si nous n’y prenons garde, nous finirons nous-mêmes par ne plus parler notre propre langue mais la leur.
    Cet ouvrage procède modestement à un travail systématique de traque et de déconstruction de ces pirouettes sémantiques, ces ruses de langage afin de faire le tri entre les mots qui libèrent et les mots qui oppriment. Car les mots sont des forces politiques : la reconquête idéologique sera lexicale ou ne sera pas et la bataille des mots est indissociable de la bataille des idées.

    Licencié en philologie germanique, maître en traduction et maître en relations internationales et en politique européenne, Olivier Starquit est l’auteur de L’individu privatisé, le service public pour la démocratie (Espace de libertés, 2009) et de L’Extinction des Lumières, vers une dilution de la démocratie ? (éditions des Territoires de la Mémoire, 2011).

    Préface de Alain Deneault, docteur en philosophie de l’Université Paris-VIII

    PLACE PUBLIQUE - 2018 -12 € - 978287267210-3 - 10,8 X 18 - 176 p.

    Avant–propos : de la gouvernance au peuple au livre d’0livier Starquit : Les mots qui puent | Entre les lignes entre les mots
  • TRAVAILLER AUJOURD’HUI

  • Ce que révèle LA PAROLE des salariés

    Nicolas Latteur

    Des ouvrières qui après leur nuit sur la chaîne poursuivent d’autres activités complémentaires pour nouer les deux bouts. Des banquiers malades de vendre des produits dont ils connaissent les défauts et amenés à frauder avec leur propre éthique. Des assistants sociaux évalués à la quantité de dossiers traités. Des écarts de sécurité rendus invisibles par une cascade de sous-traitants. Une entreprise qui pousse ses salariés à la démission. Des évaluations arbitraires qui mesurent la docilité des travailleurs, …
    Ces situations et bien d‘autres encore sont relatées par de nombreux(euses) salarié(e)s. Ce livre part précisément de la parole des travailleurs pour s’intéresser au travail et aux conditions dans lesquelles il s’effectue. Plus de quarante personnes y témoignent. Comment leurs trajectoires de vie est-elle marquée ? Quels regards portent-ils ?
    La prise en compte de cette parole permet de découvrir les réalités souvent invisibles du travail d’aujourd’hui : les précarités, les atteintes à la santé, les désillusions, mais aussi les espoirs et les résistances qui se construisent. Les témoins racontent comment le travail peut imprégner jusqu’au plus profond de soi.
    Ce voyage au cœur du salariat nous révèle un tableau impressionnant de ce que des personnes mobilisent dans leur travail mais aussi des politiques qui encadrent l’emploi, des formes d’organisation mises en place et des conditions de travail qui en découlent.
    Des conclusions et une postface invitent à penser les dynamiques à l’œuvre, à questionner des formes d’action collective et à identifier des alternatives au travail aliéné.

    Nicolas Latteur développe une approche qui se nourrit de nombreuses rencontres avec des salariés de différents secteurs d’activité, des dynamiques développées par les mouvements d’éducation populaire et de recherches sur l’analyse critique du capitalisme, notamment celle développée par Marx. Il est sociologue, formateur au CEPAG (Centre d’éducation populaire André Genot) et également l’auteur de Le Travail, une question politique (Aden, 2013).

    Place publique- 432 p. - 9782872672059 - 23 €

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    A l'encontre » Présentation du livre « Travailler aujourd’hui. Ce que révèle LA PAROLE des salarié·e·s »
    Livre : « Travailler aujourd’hui. Ce que révèle la parole des salariés » | Syndicollectif
    Ouvrage : « Travailler Aujourd’hui. Ce que révèle la parole des salariés » – CRVI
    Derrière les récits sur l’emploi, les rapports sociaux de travail | Entre les lignes entre les mots
    Ce que révèle la parole des salariés | FGTB Wallonne
    La Matinale - La parole des salariés & Péniche La Pop // 07.12 | Radio Campus Paris
  • IL FAUT TUER TINA

  • Olivier Bonfond

    IL FAUT TUER TINA
    200 propositions pour rompre avec le fatalisme et changer le monde

    « TINA ». There Is No Alternative : il n’y a pas d’alternative.

    La célèbre expression de Margaret Thatcher est tout sauf vraie. Des alternatives au capitalisme et à la pensée unique néolibérale existent. Elles sont construites par des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, se dressent contre l’injustice, les inégalités, l’oppression. Beaucoup de ces alternatives sont simples, cohérentes et, avec un peu de volonté politique, pourraient être mises en œuvre dès aujourd’hui.
    Prétendre que l’être humain est fondamentalement égoïste ou que le capitalisme est notre seul horizon revient à forger notre impuissance : en jetant le discrédit sur celles et ceux qui veulent changer le monde, taxés de rêveurs, d’utopistes, TINA nourrit le fatalisme, la passivité et la résignation. En effet, comment penser l’alternative et pourquoi agir si l’on part du principe que, de toute façon, « c’est foutu » et qu’on n’y pourra rien changer ?
    C’est le point de départ et l’objectif de ce livre : proposer un outil accessible, pratique, concret et rigoureux pour rompre avec le fatalisme ambiant et montrer que, dans tous les domaines (finance, économie, éducation, culture, démocratie, agriculture, etc.), des alternatives crédibles à la mondialisation capitaliste sont à notre portée.
    Cet ouvrage s’adresse aux millions de personnes indignées par les injustices et les absurdités de ce monde. À celles et ceux qui veulent construire un autre modèle, fondé sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, le respect de l’environnement et la construction d’une véritable démocratie.
    L’Histoire a montré qu’il est vain d’attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations. Ce ne sont pas le bon sens ou l’intérêt général qui mènent le monde, mais les rapports de force. Face à la puissance organisée des transnationales et de la finance, il est temps que les peuples s’organisent, prennent en main leur destin et, par l’action collective, relèvent le défi du changement. Si ce livre réussit à éveiller l’envie d’apprendre, de débattre et de passer à l’action, il aura pleinement joué son rôle.

    Olivier Bonfond est économiste et conseiller au CEPAG (Centre d’Éducation populaire André Genot).
    Militant altermondialiste, membre du CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), de la plateforme d’audit citoyen de la dette en Belgique (ACiDe) et de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque,
    il est l’auteur du livre Et si on arrêtait de payer ? 10 questions/réponses sur la dette publique belge et les alternatives à l’austérité (Aden, 2012).
    Il est également coordinateur du site www.bonnes-nouvelles.be

    PLACE PUBLIQUE
    528 pages - ISBN 978-2-87267-204-2 - 25 €

    https://www.pour.press/il-faut-tuer...

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  • LA METAMORPHOSE DE L’EURO

  • Sommes-nous arrivés à la fin d’un monde ?

    Angelo Basile

    Voilà un ouvrage qui devrait nous permettre d’y voir plus clair sur notre avenir dans l’Europe.
    En repartant du processus historique qui a donné naissance à l’Union économique et monétaire, Angelo Basile pose les questions fondamentales : Pourquoi la création de l’euro ? Pourquoi le rêve s’est-il transformé en cauchemar ? Sommes-nous condamnés au déclin ? Devons-nous oublier l’euro pour sauver l’Europe ?
    Des questions rarement posées, et qui ouvriront sans nul doute le débat.

    Essai – 224 p. - 15 x 21,5 – 15 €
    ISBN 978-2-87267-203-5

  • POUR AVOIR DE L’ESPOIR FAUDRAIT DU TEMPS

  • Pierre ORBAN

    Dans le Madrid des « Indignés » de 2011, Alba, jeune universitaire sans emploi tente de se débrouiller au jour le jour, comme tous ses amis victimes comme elle de la crise et de ses remèdes calamiteux mis en place par le gouvernement.
    Entre enthousiasme et désillusions, inventivité et frustrations, ce roman à la fois sombre et lumineux témoigne de la réalité vécue par la génération actuelle des jeunes adultes espagnols.
    Et quand la route d’Alba croise celle de la jeune artiste Luna, l’écriture de Pierre Orban déploie la vision d’une relation amoureuse toute en contrastes, entre soleil et ombre.

    Roman – 12,5 x 20 – 144 p. - 12 €
    ISBN 978-2-87267-200-4

    voir l’article de Actualitté
    https://www.actualitte.com/article/...

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