"Les Chanceuses" de Solidarité Femmes et le Théâtre des Rues
Extrait de l’article paru sur EuroMedia Presse
Josiane Coruzzi (Préfacier), Danièle Ricaille (Préfacier)
Editeur : Du Cerisier
L’association Solidarité Femmes de La Louvière fête en 2019 son quarantième anniversaire. Depuis presque autant d’années, le Théâtre des Rues l’accompagne par les ateliers de théâtre-action qu’il y assure.
Ce recueil reprend sept textes qui ont fait l’objet de spectacles créés de 2013 à 2019 par des groupes rassemblant des femmes hébergées au Refuge pour femmes battues, des anciennes hébergées ayant reconquis leur autonomie et des femmes fréquentant l’association dans ses diverses activités.
Centre d’hébergement réservé aux femmes victimes de violence conjugale, seules, enceintes ou avec enfant. Ils proposent un accompagnement psychologique, socio-éducatif et juridique mais aussi des ateliers collectifs, des groupes de parole et un suivi post-hébergement.
Bernadette Mouvet
extrait de l’article paru dans EuroMediaPresse
014. Comme la plupart des pays européens, la Belgique refuse de prendre sa part dans l’accueil des réfugiés qui atteignent ses frontières. Des centaines de candidats à l’asile sont laissés sans abri ni assistance dans un parc bruxellois, le Parc Maximilien, où ils attendent d’être reçus par l’Office des Etrangers, situé tout à côté. 2015. Indignés par cette situation, de nombreux citoyens et plusieurs collectifs se mobilisent et fondent la « Plateforme citoyenne de Soutien aux Réfugiés » qui aura pour mission de fournir un hébergement aux migrants du parc. 2019. La plupart des sept cents à huit cents migrants qui fréquentent le parc Maximilien sont hébergés dans des familles de la capitale ou de province. Bernadette Mouvet est de ceux-là.
RÉSUMÉ
Ce premier week-end de ma vie d’hébergeuse a préfiguré les suivants. A partir de novembre 2018, j’accueillerai deux invités, de préférence des femmes, du vendredi soir au lundi matin deux week-ends par mois. L’histoire de leur séjour, toujours singulière, alliera imprévus, découvertes, interrogations, rires et parfois tensions, désarrois et tendresses. Nos vies se seront un temps traversées et j’emporte nos rencontres dans mes voyages intérieurs.
Biographie de Bernadette Mouvet
Bernadette Mouvet est professeure honoraire en sciences de l’éducation à l’université de Liège. Elle travaille actuellement dans une structure qui accueille des enfants et des adolescents en décrochage scolaire. Elle a contribué à la création et aux activités du groupe “Babelles” d’alphabétisation de femmes immigrées à Cheratte et est aujourd’hui membre du groupe “Liège—Hébergement Plateforme Citoyenne”.
Article paru dans le Monde Diplomatique du 27 novembre 2019
Article paru dans le Monde Diplomatique du 27 novembre 2019
Article paru dans l’Humanité du 14 août 2019
de Giovanni LENTINI
http://www.erikrydberg.net/articles...
L’oracle de mai ’19
04.06.2019
(EXTRAIT)
Qui a vécu jusqu’au mois de mai peut se dire favorisé par les dieux. Surtout si ce joli mois de lentes trépidations hiératiques porte moisson d’une foule de lettres formant mot formant phrase formant page après page la résurrection de moments passés. Cette fois, par exemple, Ponge, et Aragon, et Lentini, et Mann (les deux frérots !) sans parler de l’indomptable Lou Salomé
1. Giovanni Lentini (contemporain), Vies à l’ombre, 2019, éd. du Cerisier, 145 pages, 12 euros, imprimé par Vervinck et Fils (Liège). C’est le livre du mois ! Dès la première page où le petiot, fils d’immigré sicilien, à sa première rentrée des classes tente d’expliquer à l’instituteur comment prononcer son prénom Giuseppe (avec un Gi-ou accentué) et s’entend dire "Ce sera Joseph, c’est plus local." (tandis qu’à la récré, plus simplement : "macaroni" - il tentera de rebalancer "patates" à ses petits camarades mangeurs de frites). Et tout est à l’avenant, roman prolétarien d’une enfance prolétarienne dans une bicoque prolétarienne d’une ruelle prolétarienne de Seraing au début des "sixties". C’est beau, c’est parfois triste (le papa qui cache au rejeton qu’il ne sait ni lire ni écrire, inventant une histoire à dormir debout quand il lui faut signer le bulletin), mais jamais misérabiliste. En plus : écriture et simple et poétique (cette grosse voisine fardée "comme une tarte aux fruits") avec une galerie de portraits vrai-de-vrai qui font plonger dans un autre quotidien, celui du "petit peuple", et quand on dit petit, on veut dire grand, très grand. Honnêtement, je vais en acheter quelques exemplaires pour offrir autour de moi. C’est dire...
Faits et Gestes
Mars 2019, 152 p., 12 €
978-2-87267-215-8