• ECHINE DE VERRE de Raul Rossetti

  • Paru dans le magazine C4 N° 219 (Hiver 2013)

  • ALLEZ DONC DIRE AU SILENCE D’ÊTRE MOINS VIOLENT !

  • LIBERTÉ -ALGÉRIE

    “ALLEZ DONC DIRE AU SILENCE D’ÊTRE MOINS VIOLENT !” DE ABDELATIF BOUNAB
    Dire l’Algérie par la métaphore
    Rubrique Culturelle

    Les éditions du Cerisier à Mons (Belgique) viennent de publier, dans leur collection “Théâtre-Action”, une pièce de Abdelatif Bounab, dramaturge, metteur en scène et poète algérien.
    Il est l’un des membres fondateurs et l’auteur principal de Debza, une troupe engagée créée en 1979 par un groupe d’étudiants d’Alger. Elle dérive de l’association Action culturelle des travailleurs, du dramaturge Kateb Yacine, tout en étant l’un des porte-parole de la revendication culturelle et de la liberté d’expression des années 1980.
    Le projet de mise en livre de la pièce de théâtre de Bounab est l’œuvre d’Imane Kara, une étudiante de la première promotion du master Les métiers du livre : édition et diffusion de l’écrit de l’université d’Alger II, dont il est le mémoire de fin d’études. Les éditions du Cerisier, nées de la volonté du Théâtre des rues de laisser une trace en prolongeant par l’écrit le texte théâtral lorsque les représentations prennent fin, lui ont ouvert les portes. “Allez donc dire au silence d’être moins violent !” est une pièce de théâtre qui a initialement été écrite en arabe dialectal pour être jouée dans cette langue. Elle a été ensuite traduite en français. La pièce met en scène quatre frères (Mokhtar, Malik, Messaoud et Moufid), qui sont dans une des pièces de la maison familiale à attendre la mort de leur père qui agonise dans sa chambre.
    C’est avec impatience qu’ils attendent qu’il meurt, non pas pour le pleurer, mais pour prendre chacun la part de ce qui lui revient de l’héritage du père.
    Le sixième personnage est “La muette”, la sœur non douée de parole et dont tous cherchent à sceller le sort sans prendre son avis ou recueillir son opinion, ce qui représente l’Algérie.
    Derrière cette métaphore de la famille, l’auteur traite des sujets sociopolitiques de manière allusive et engagée. Il donne une idée précise des problèmes de l’Algérie d’aujourd’hui, qu’il présente au fur et à mesure à travers l’évolution de l’état de santé du père et la montée en force des conflits qui vont surgir entre eux. Avec beaucoup d’humour et un clin d’œil aux traditions du théâtre de l’absurde et à celles du théâtre amateur algérien, Abdelatif Bounab montre comment, dans le silence, toutes les violences peuvent s’exprimer. Imane Kara, qui a porté ce projet de la première lecture du manuscrit à la sortie du livre, a rassemblé autour du texte de Bounab la toute jeune troupe du département de français de la faculté des langues pour le montage de la pièce.

    R. C.

    “Allez donc dire au silence d’être moins violent !”, de Abdelatif Bounab. Théâtre. Éditions du Cerisier (Belgique).
    8 euros / 400 DA

  • LETTRE OUVERTE AUX FEMMES ET HOMMES POLITIQUES

  • http://www.cil.be/-Juillet-Aout-Septembre-2014-.html#102

    http://edern.be/wordpress/jaccuse/

    J’accuse !
    Publié par Vincent Engel le 22 octobre 2012

    Lettre ouverte aux femmes et hommes politiques, Lucien Putz, Cuesmes : Le Cerisier, 2012. 58 p. 7 €

    On le sait, la situation socio-économique est mauvaise et les perspectives sont pour le moins mauvaises. La démocratie est en crise et l’Europe s’enfonce parce qu’elle n’ose pas faire le saut du fédéralisme et de l’abandon des souverainetés nationales. L’Espagne, l’Italie et la Grèce préfigurent ce qui nous attend ; et pourtant, les mêmes recettes continuent à être appliquées, quand on sait qu’elles sont pour le moins peu efficaces.
    La colère grandit chez les gens. Vous et moi. Lucien Putz l’exprime à sa manière, forte et poétique, dans cette lettre ouverte qui est avant tout un long cri, aux allures parfois théâtrales, qui énonce, dénonce et propose. On le voit bien sur scène, dans la bouche d’un comédien passionné. En attendant, un petit électrochoc qui ne peut qu’être salutaire – même si le plus dur reste à faire. Et sans perdre de vue que les destinataires de cette lettre, ce sont aussi (et peut-être surtout) vous et moi, dont les politiques ne sont que les représentants.

    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20121003_00213027

    http://archives.lesoir.be/une-lettre-ouverte-aux-politiques_t-20120924-023UJ3.html

  • Julien LAHAUT vivant

  • MA MERE DORMAIT SUR DE LA DYNAMITE - Ignace Lapiower

  • http://edern.be/wordpress/un-dernier-combat

  • UN COUP D’ŒIL DANS LE RETROVISEUR d’Eric Toussaint

  • http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2010/09/28/pour-que-la-main-demeure-invisible-il-faut-bien-que-loeil-soit-aveugle/

  • FRANCESCO ET FRANÇOIS de Giovanni Lentini

  • http://www.lalibre.be/actu/gazette-de-liege/article/696045/dualite-folie-et-nature.html

  • LA MEMOIRE AUX ALOUETTES

  • Article paru dans Le Carnet et les Instants, N°167 (juin-sept 2011), page 91

  • DES NOUVELLES DU JARDIN et autres histoires locales

  • [http://carnetdelecture.skynetblogs.be/archive/2012/04/04/des-nouvelles-du-jardins-et-autres-histoires-locales-carmelo.html]

    [ http://culture.ulg.ac.be/jcms/prod_390582/le-courage-de-la-douceur?section=cdu_5042&portal=j_55]

    Article publié dans Le Carnet et les Instants N°167 (juin-sept 2011), page 87

    [http://carnetdelecture.skynetblogs.be/archive/2012/04/04/des-nouvelles-du-jardins-et-autres-histoires-locales-carmelo.html]

  • THEATRE DU CAMPUS - 40 ans de théâtre action

  • In Lettre d’information de Culture et Démocratie (mai-juin)

    Biot, Paul (coordination) – Compagnie du Campus 1970/2010, quarante ans de théâtre-action – Cuesmes-Mons (Belgique), Editions du Cerisier, Collection « Place publique », 2010, 257 pages, ISBN : 2.87267.146.3

    Présentation : il s’agit de l’édition originale en langue française d’un ouvrage collectif publié à l’occasion du quarantième anniversaire du théâtre du Campus (Belgique). Le comité de rédaction est composé de Paul Biot -qui coordonne l’ouvrage-, Laure Heymans, Patou Macaux, Giovanni Orlandi, Paul Biot, en tant que directeur du Centre du théâtre-action, a déjà dirigé la réalisation de deux ouvrages publiés dans la même collection « Place publique », consacrés au Théâtre action, respectivement « de 1985 à 1995, itinéraires, regards et convergences », publié en 1996, aujourd’hui épuisé et « de 1996 à 2006, théâtre(s) en résistance(s) », publié en 2006. L’équipe de rédaction du Campus y avait collaboré par de nombreux articles.
    La présente monographie, consacrée à quarante années de travail théâtral de la compagnie du Campus, comporte également des contributions d’Armand Gatti, Georges Haine, Bernard Foccroulle, et de nombreuses citations choisies qui offrent des mises en perspectives utiles, parmi lesquelles Henry Ingberg, Jean Hurstel, Olivier Neveux, Marc Leverato, etc. Organisé autour de dix thèmes, l’ouvrage alterne d’un côté, des fiches historiques relatives aux spectacles et à leurs clés d’interprétation – c’est le côté « bonne mémoire » de l’initiative –, et de l’autre, des articles de réflexion de fond consacrés à l’action, à la formation et au métier – ils ouvrent des espaces où évaluer les acquis, où déployer les enjeux. Format carré, une mise en page régulière et dense qui préserve une lisibilité fonctionnelle, un caractère confortable, reliure au fil, prix annoncé : 18 euro. –

    Commentaire : Un bon livre fait autant qu’un bon décret ! Pas nécessairement « mieux », qui oserait y prétendre ? Mais « autrement », et ce n’est pas rien ! C’est une vérité connue de tous : le décret ne fait pas la pratique. Et pourquoi ? Alors, le livre offre un complément de réalités auxquelles le droit ne saurait atteindre. Si l’un institue la reconnaissance, le cadre et le soutien à l’art, l’autre offre l’élan, l’épaisseur et la visée du geste de cette pratique créatrice dans la société humaine. Ici un art créateur d’autres pratiques sociales. On tirera du décret des procédures, des garanties voire même autant d’emplois, autant d’écots et d’argent. Le livre par son ouverture dévoile l’essence cachée ; elle est d’or ! C’est elle que le décret convoque sans jamais y contraindre parce que ses nécessités et ses exigences professionnelles sont tendues d’une autre nature : elles soufflent dans les esprits, elles enflent les cœurs, elles battent le pouls et le pavillon du terrain ; elles chevauchent l’imaginaire haletant de celles et ceux qui s’y consument. Paradoxalement, la pratique n’est jamais codifiable ; elle ne se laisse saisir par aucun règlement. Peut-être parce qu’elle s’arque aux arguments et aux faits (les problématiques) où se forge et se joue en permanence la singularité d’un métier : ici et maintenant depuis quarante années, le théâtre-action. Les fiches de spectacles assument leur fonction historique ; elles donnent à (re)découvrir quelles réalités animaient les animateurs-fondateurs, -continuateurs, -rénovateurs. Les articles de fond dévoilent les arcanes du rapport aux populations invitées à se constituer « publics », de la dramaturgie et de la création, de l’écriture théâtrale et de l’écriture en atelier, de la formation. Qu’est-ce donc que ce métier ? Aussi, un appel à la solidarité entre enseignants et comédiens animateurs pour résister aux formes culturelles de la domination économique mondiale. Pratique d’atelier : « L’animateur fait circuler la parole, son oreille entend les non-dits, son œil voit l’invisible. (…) il est des histoires qui pèsent et qui encombrent parce qu’elles sont de l’ordre de l’irréparable pour qui les a vécue ou qui les vit. A quelle part de revendication collective peuvent-elles être utiles ? A quel universel renvoient-elles ? L’animateur amène à clarifier, à nommer, à définir, à analyser, à questionner collectivement, tout en laissant place à la singularité des êtres et des événements. » (page 155). Le livre contient un très grand nombre de propositions méthodologiques utilisables par toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à « se dégager du désordre mondial », par l’action théâtrale et plus largement culturelle locale et internationale. En troisième partie, diverses ressources documentaires utiles. [Mons (Belgique), Roland de Bodt, le 15 mai 2011]

    Publics concernés : animateurs culturels et socioculturels, enseignants, artistes, journalistes, bibliothécaires, formateurs, délégués syndicaux, bénévoles et militants d’associations et de mouvements sociaux.
    Mots clés : Action culturelle et sociale, atelier d’écriture, atelier théâtre, comédiens-animateurs, création artistique, création collective, Jeune théâtre de l’ULB, Théâtre-action, Théâtre d’agit-prop’, Théâtre contemporain
    Adresses web des éditeurs : www.editions-du-cerisier.be
    Contenu : Comme il vous plaira … de lire (8) – Première partie : Préfaces (11) – Deuxième partie : Réflexions et angles de vue (17) – Les fondations : de 1965 à 1985 (19) – L’enjeu politique (43) – Le rapport aux publics (65) – De la création collective en atelier (89) – De la dramaturgie en atelier de théâtre-action (111) – Esthétique ou esthétisme ? (131) – Le métier (153) – La formation, exigences et ambiguïtés (177) – A travers l’école et la culture (203) – Alliance d’ailleurs (225) – Troisième partie : pour en savoir plus (232)

0 | 10 | 20 | 30