• LA MEMOIRE AUX ALOUETTES

  • Paul Meyer et Anne Michotte

    La mémoire serait-elle la résultante d’un rapport de force ? On nous accordera qu’elle témoigne à tout le moins de la fragilité de nos esprits. Pourquoi certains faits sont-ils absents de nos mémoires ? Pourquoi en minimise-t-on d’autres ? Pourquoi sont-ils parfois comme la propriété de quelques rares initiés ? Pourquoi quelques-uns de ces faits sont-ils détournés de leur signification première ? Pourquoi arrive-t-il que des interprétations différentes de faits figés par la mémoire coexistent ? Il n’y aurait donc pas « une » mémoire, « la » mémoire évidente ? Voilà qui ferait douter de l’expérience, l’expérience qui se nourrit de mémoire.

    Paul Meyer naît en 1920 d’un père alsacien « exilé en Belgique » et d’une mère boraine. A seize ans, aux côtés des anarchistes, il combat le fascisme en Espagne où il côtoie Georges Orwell. Pendant la guerre 40-45, il résistera activement, tant en Belgique qu’en France. Toute son œuvre témoigne de sa volonté à dénoncer les injustices et à cultiver sa faculté à s’indigner. Paul Meyer est surtout connu pour son film « Déjà s’envole la fleur maigre ». « La Mémoire aux alouettes » est le scénario de son dernier film inachevé.

    Anne Michotte naît en 1940. Diplômée de l’Institut des Arts de Diffusion, elle travaille à la RTBF et devient assistante de Paul Meyer en 1982.

    Illustrations de Merkeke, auteur de BD ("Sablier", "D’une nuit à l’autre") que Paul Meyer avait sollicité vers 1995 pour envisager l’adaptation en bande-dessinée. Parti en repérages en Belgique et en Italie, à la rencontre d’anciens mineurs, de témoins de la catastrophe du Cazier, de protagonistes du film, Merkeke a exposé ses premières planches à Bruxelles autour d’une rencontre "Cinéma-BD" avec Meyer et René Vautier en 2007. Le projet est, à ce jour, toujours en cours de réalisation.

    2011- 15/21 - 224 p. - 13 € ISBN 287 267 148-X - code barre 9782872671489

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  • UNE HISTOIRE TUE

  • Une histoire tue

    Daniel Adam

    Il y a Aude, qui part en voyage, qui en revient, pour repartir encore. Elle va, elle vient, elle prend l’avion. Elle travaille. Il y a Charles, qui reste, n’aime pas partir, qui attend l’absente. Il y a cette maison dans laquelle ils vivent et qui a une histoire, une histoire d’absences, d’autres absences qui font l’histoire de Charles. Et que Charles tait mais que nous découvrons par bribes, au fil de ses souvenirs. Entre ironie et mélancolie, Charles a la détresse légère et nous fait sourire de ses mots doux-amers.

    2010 - 12,5/20 - 160 p. - 9,80 € - ISBN 2-87267-140-4

    MaYaK se construit » Daniel Adam : Une histoire tue
  • LE CARNET DE NICOLAI

  • LE CARNET DE NICOLAI

    Raymond MASAI

    Avec les lettres et le journal du jeune Nicolaï, le narrateur va reconstituer un puzzle inattendu où les secrets de famille s’entremèlent à un épisode occulté de la première guerre mondiale. L’histoire officielle fait en effet rarement mention de ces vingt mille soldats russes envoyés par le tsar en 1916 pour combattre aux côtés de l’armée française ; encore moins du sort qui leur fut réservé au camp de La Courtine en 1917.

    Raymond Masai, militant pacifiste de longue date, mêle ici roman d’investigation et roman historique pour dénoncer l’absurdité de la guerre et l’horreur que fut cette boucherie du début du vingtième siècle.

    2009 - 12,5 /20 - 136 p. - 9,50 € - ISBN 2-87267-129-3

  • NORA, LE CHEMIN VERS LA LUMIERE

  • NORA, LE CHEMIN VERS LA LUMIERE

    Ricardo MONTSERRAT (sous la direction de) et Annexe 26 bis, atelier belge de création d’une littérature et d’un cinéma de l’exil

    "no woman’s land" paru en 2007 raconte le voyage épique d’Amanta, jeune Tchétchène qui demande asile à la Belgique.
    L’histoire de Nora est l’autre versant du même drame : pour échapper aux massacres des "fous de Dieu" dans l’Algérie de la dernière décennie, Nora connaîtra le sort des "brûleurs de frontières qui traversent la méditerranée sur des embarcations de fortune.

    Ecrit par le même collectif d’auteurs, ce deuxième opus est d’une coloration bien différente du premier. Une illustration intéressante des diversités culturelles.

    2009 - 12,5 /20 - 208 p. - 12 € - ISBN 2-87267-126-9

  • L’APOPTOSE

  • L’APOPTOSE

    Gérard DE SELYS

    Antonin Marteau fume. Et fumer tue, c’est bien connu. Mais il n’y a pas que le cancer qui le menace : certains puissants voudraient se débarrasser de ce journaliste subversif qui essaime ses idées révolutionnaires tous azimuts, comme des métastases. Pourtant ces dangers n’empêchent pas Antonin de vivre obstinément, de boire moultes trappistes, de préserver ses amours et d’offrir des crèmes glacées aux enfants. Parce que le temps presse.

    Un roman en danger de mort, parce que la vie est un cadeau, et qui fait la nique aux pouvoirs globalisants et répressifs. Férocement tendre.

    2009 - 12,5 /20 - 142 p. - 9,50 € - ISBN 2-87267-127-7

  • JOURNAL DE L’ANTENNE ROUGE

  • JOURNAL DE L’ANTENNE ROUGE

    Jacques DAPOZ

    Œuvre singulière que ce « Journal de l’Antenne rouge », intitulé roman. Entre chronique et mémoire, récit et poème, essai et fiction, Jacques Dapoz se raconte, et entraîne à sa suite le lecteur dans son labyrinthe : le parcours d’un homme dans l’Histoire d’un demi-siècle (un peu plus, un peu moins), ses bouleversements, ses horreurs, ses émerveillements. Un homme amoureux des sons, fou de radio, et qui écrit pour résister. « On va se battre ? Contre l’abrutissement organisé nous ne cesserons de résister. »

    Roman, 2007 - 12,5/20 - 288 p. - 13,20 € - 2-87267-113-7

  • NO WOMAN’S LAND

  • NO WOMAN’S LAND

    Ricardo MONTSERRAT (sous la direction de) et Annexe 26 bis, atelier belge de création d’une littérature et d’un cinéma de l’exil

    C’est l’histoire d’Amanta, jeune Tchétchène prise au piège de la guerre et qui fuit son pays pour y échapper. Elle traversera toute l’Europe pour enfin échouer en Belgique où elle demandera l’asile.
    Construit comme un roman épique, « No woman’s land » accumule les aventures, les histoires d’amour, les horreurs et la beauté de l’être humain. Les auteurs de ce roman polyphonique, originaires de vingt-six pays, revendiquent à travers leur œuvre commune, pour les demandeurs d’asile, de pouvoir panser leurs plaies et reconstruire leur vie dans la paix et la liberté, la dignité et le respect des droits de l’Homme. Un droit élémentaire.

    Roman, 2007- 12,5/20 - 320 p. - 13,50 € - 2-87267-112-9

  • UNE ENFANCE D’EN BAS

  • UNE ENFANCE D’EN BAS

    Jean-Pierre GRIEZ

    Dimitri a longtemps été éducateur dans une association de quartier, « jouant les garde-fous pour les gamins des rues. Ça s’appelait l’Etincelle : des horaires élastiques, des locaux déglingués, des gosses déboussolés ». C’est là qu’il a connu Nora, une gamine attachante et insupportable, plus lucide que beaucoup d’adultes, et carburant à la révolte et à la colère.
    Quand son récit commence, Dimitri découvre sur son téléphone portable le message qu’elle lui envoie après deux ans de silence. Lancé à sa recherche, il va se souvenir de Nora, rassembler les lambeaux de son histoire et découvrir peu à peu son parcours et sa dérive.

    Roman, 2007 - 12,5/20 - 240 p. 10,80 € - 2-87267-106-4

  • CAFE AMER, 643 jours pour l’emploi

  • CAFÉ AMER, 643 jours pour l’emploi

    Patrice PEDREGNO

    Préface de Jean ZIEGLER

    Travailleur à l’usine Nestlé de Saint-Menet, près de Marseille, Patrice Pedregno raconte au jour le jour la lutte menée avec ses camarades pendant près de deux ans contre la délocalisation de leur entreprise. Lutte exemplaire, parce qu’elle invente de nouvelles stratégies, qui prouveront leur efficacité, parce qu’elle est le fruit d’une solidarité forte, parce qu’elle prouve que l’obstination et la volonté des travailleurs, convaincus de leurs droits, peuvent tenir en échec l’une des plus puissantes sociétés transnationales.

    Récit, 2006 - 12,5/20 - 256 p. 10,80 € - 2-87267-105-6

  • LE CAFE DU NORD

  • LE CAFE DU NORD

    Raymond MASAI

    10 mai 1944, 10 heures 30. Les premières bombes sifflent, les balles des mitrailleuses les imitent. C’est une belle matinée printanière ; les giroflées enivrent de lascives senteurs. Elle devrait courir, se réfugier dans sa cave. Elle reste sur place. Là, à respirer encore un peu la vie… Lucie subit la dure expérience de la guerre : la peur, la souffrance, la séparation, la solitude. Que lui reste-t-il quand la maison est vide ? Aura-t-elle encore la force de tourner la page, de découvrir le verso des saisons, de croiser d’autres regards, de rejoindre le Café du Nord ?

    Pour son deuxième roman, Raymond Masai explore, avec les yeux du cœur, les turbulences sociales et politiques des années 1940 à 1960. Il offre surtout le magnifique portrait de Lucie, héroïne au quotidien, belle et engagée. Femme tout simplement.

    Roman, 2004 - 12,5/20 - 144 p. 9,20 € - 2-87267-084-X

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